La pair-aidance

Ci-dessous quelques explications sur la pair-aidance et le lien sur la psycho-éducation.

LA PAIR AIDANCE est la position d’une personne, souffrant ou ayant souffert de troubles psychiques, qui soutient le processus de rétablissement d’autres personnes souffrant de troubles équivalents. Le pair aidant doit s’estimer rétabli de son trouble psychique et parvenir à extraire de son expérience des savoirs et compétences utiles à l’aide à autrui.   

Elle consiste à utiliser son savoir
expérientiel pour intervenir auprès de personnes
concernées par la même expérience.

C’est en s’appuyant sur son vécu de rétablissement, qu’il/elle peut accompagner les personnes dans leur parcours de soin et dans le développement de leur pouvoir d’agir .

Le rétablissement est un processus et non une
destination ou un point d’arrivée. C’est une attitude,
une manière de vivre et de composer avec les défis.

Être en rétablissement veut dire
reconnaitre ses limites pour mieux entrevoir les
possibilités infinies. Le rétablissement signifie avoir
la maitrise de sa vie. Le rétablissement c’est le désir,
la lutte et la résurrection.
Pat DEEGAN

LA PAIR AIDANCE https://www.psycom.org/sinformer/le-retablissement/lentraide-et-la-pair-aidance/

L’AMNESIE TRAUMATIQUE DISSOCIATIVE

« La mémoire traumatique, trouble de la mémoire implicite émotionnelle, est une conséquence psychotraumatique des violences les plus graves se traduisant par des réminiscences intrusives qui envahissent totalement la conscience (flash-back, illusions sensorielles, cauchemars) et qui font revivre à l’identique tout ou partie du traumatisme, avec la même détresse, la même terreur et les mêmes réactions physiologiques, somatiques et psychologiques que celles vécues lors des violences.

Anhistorique, non-intégrée, hypersensible, elle est déclenchée par des sensations, des affects, des situations qui rappellent, consciemment ou non, les violences ou des éléments de leur contexte, et ce jusqu’à des dizaines d’années après le traumatisme. Elle est particulièrement fréquente chez les victimes de violences sexuelles, de maltraitance dans l’enfance et d’actes de barbarie et de tortures, et elle est à l’origine des symptômes psychotraumatiques les plus graves, les plus chroniques et les plus invalidants.

Très difficile à calmer, la mémoire traumatique peut, particulièrement quand elle est parcellaire ou sensorielle, ne pas être identifiée ni reliée au traumatisme ce qui la rend d’autant plus déstabilisante et déstructurante (impression de danger et de mort imminents, de devenir fou). Elle s’apparente à une bombe prête à se déclencher à tout moment, transformant la vie en un terrain miné, nécessitant une hypervigilance et une mise en place de stratégies d’évitements et de contrôles épuisants et handicapants (évitements des situations, de sensations, de la pensée, des émotions) ainsi que d’auto-traitement par des conduites dissociantes qui permettent de s’anesthésier.

Les mécanismes neuro-biologiques et neuro-physiologiques qui la sous-tendent commencent depuis quelques années à être bien connus et permettent d’élaborer des modèles théoriques qui éclairent la genèse de nombreux symptômes psychotraumatiques mais aussi de troubles psychiques associés très souvent présents et difficiles à comprendre chez les victimes comme les troubles de la personnalité, du comportement et des conduites (particulièrement les conduites à risque, les conduites auto-agressives et les addictions).

Étude clinique et recherche fondamentale en neurosciences s’associent comme le souhaitait Freud pour proposer un modèle explicatif cohérent utilisable pour la clinique et le traitement. »

L’AMNESIE TRAUMATIQUE https://www.memoiretraumatique.org/

Connaître les différentes formes de violences faites aux femmes en particulier. http://www.solidaritefemmes25.org/differentes-formes-de-violences-faites-aux-femmes/

Ces pratiques reposent sur le savoir expérientiel, acquis à travers des expériences de vie difficiles, pour soutenir d’autres personnes dans des situations similaires. La pair-aidance.